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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 19:51

point-d-interrogation.jpg

 

NE DITES PLUS :

"JE SUIS DANS UNE MAUVAISE PASSE"

DITES :

"JE SUIS EN MODE DIRE STRAITS"

 

ÇA FAIT QUAND MÊME VACHEMENT PLUS PUNK-ROCK !

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 20:32
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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:21

LA CUISINE D'ARIANE SOLEIL

VOUS REGALE TOUS LES SAMEDIS

 

dans le quartier de la Krutenau 

au Mixer, 57 rue de Zurich

Ariane-Soleil.jpg

 

Ariane Soleil fait de la cuisine créole, indienne ou chinoise délicieuse et le tout à base de produits bio. J'ai eu le plaisir de goûter à ces plats à plusieurs reprises et franchement je ne saurais que trop vous les recommander !!! Elle investit le Mixeur tous les samedis et propose pour les repas de midi et du soir diverses formules entre 2,50 et 12 euros, avec un accueil chaleureux. On peut découvrir de nouveaux plats chaque semaine. Voilà donc une possibilité de se faire un bon repas accessible à toutes les bourses et ce serait dommage de s'en priver !

Ariane Soleil est également traiteur et peut proposer diverses formules pour vos évènements. Elle anime également des cours de cuisine les mercredis (toujours au Mixeur).

Vous pouvez visiter son sympathique blog pour en savoir plus. ou la retrouver sur facebook, ou encore la joindre par mail lacuisinedariane@hotmail.fr ou au 0681561814. 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 04:00

SPECIALE DEDICACE AUX ADEPTES DES SOIREES LESBIENNES AU STUDIO SAGLIO ;-)

 

boum-lesb.jpg

 

Parce que vous êtes nombreuses à atterrir sur ce blog en faisant une recherche google avec les mots clefs "lesbiennes saglio" :-D (Héhé, on en apprend des choses avec les statistiques !)

Parce qu'aux soirées qui sont organisées au Studio vous venez plus nombreuses qu'ailleurs dans les soirées strasbourgeoises !

Parce qu'à ces soirées là vous êtes nombreuses à venir de loin, de toute l'Alsace et au-delà !

Parce que certaines d'entre vous viennent depuis longtemps dans des soirées lesbiennes dans ce lieu !

 

Tout d'abord, petite mise au point pédagogico-historique :

Le Studio Saglio n'est pas LE lieu lesbien de Strasbourg, ni même un lieu lesbien : c'est tout simplement une salle que des associations en tous genres peuvent louer pour y organiser des soirées. Mais en dehors du studio Saglio il se passe aussi beaucoup de choses pour les lesbiennes, organisé par nombre d'associations et de collectifs. Pour suivre l'actu des évènements, jetez un coup d'oeil sur l'agenda ;-)

Mais il est vrai qu'il y a des soirées lesbiennes organisées au Studio saglio depuis au moins 20 ans, et ce par des associations lesbiennes de Strasbourg.

Depuis 20 ans et jusqu'à l'année dernière, La Lune organisait régulièrement des soirées, maintenant, elle en fait ailleurs.

Depuis environ 4 ans, RDG (République du Glamour), y organise aussi régulièrement des soirées : il y a eu une pause entre septembre 2010 et juin 2011 parce qu'une partie de l'équipe fait aussi partie du So Divine.

Et depuis mars 2010, le collectif Point G y organise aussi régulièrement des soirées.

Et ce sont toutes des soirées faites par et pour des femmes, mais où leurs ami-e-s, quel que soit le genre et l'orientation sexuelle sont les bienvenu-e-s ;-)

Mais encore une fois, ce serait dommage de se limiter au Studio, parce qu'il y a beaucoup d'associations et de collectifs très dynamiques en Alsace, parce qu'il y a des lieux à Strasbourg où les filles aiment bien se retrouver, et enfin parce qu'un nouveau centre LGBTI va s'ouvrir, et qu'il va se passer encore plus de choses ;-) Même si vous cherchez des évènements exclusivement destinés aux filles, ça se passe aussi ailleurs qu'à Saglio ;-)

 

Bon et maintenant je vais quand même vous faire plaisir et vous faire un petit récap des prochaines soirées lesbiennes au studio saglio :

 - Samedi 8 Octobre à partir de 22h SOIREE LESBIENNES & FRIENDS POINT G

 - Samedi 5 novembre à partir de 22h SOIREE LESBIENNES & FRIENDS POINT G

 - Samedi 19 novembre à partir de 21h SOIREE GIRLS MEET GIRLS BY RDG (République Du Glamour)

 - Samedi 17 décembre à partir de 21h SOIREE GIRLS MEET GIRLS BY RDG (République du Glamour)

 - Samedi 14 janvier à partir de 21h CLUBBING FOR GOUDOUS & FRIENDS avec RDG (République du Glamour)

 

Voilà, vous êtes contentes ? Déjà 5 soirées prévues au studio, et peut-être plus encore. Mais faites-moi plaisir, allez aussi voir ce qui se passe ailleurs, ça fait du bien de changer de décor de temps en temps. Et même si votre truc c'est uniquement les soirées dansantes, il y a de quoi faire : des concerts où on danse, des soirées dansantes dans des bars ou discothèques, des soirées organisées dans d'autres salles... Et pour celles qui aiment un peu plus de calme, ce n'est pas la diversité des évènements qui manque ! Alors surveillez l'agenda ;-) Des évènements se rajoutent toutes les semaines ! Mises à jour et newsletter (inscription à la newsletter colonne de gauche) tous les milieux de semaine !

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 02:46

POINT G : LE RETOUR !

Elles récidivent pour la 3ème fois au studio Saglio le 8 Octobre !

 

soiree-Point-G.jpg

 

Elles avaient fait deux soirées mémorables en Mars et Mai, réunissant à chaque fois près de 400 filles venues de toute l'Alsace (et au-delà) ! Comme elles l'avaient promis elles récidivent, avec une soirée le samedi 8 octobre et une soirée le samedi 5 novembre. Voici leur communiqué pour la soirée à venir :

 

Soirée LESBIENNES-FRIENDLY organisée par le Collectif Point G

 

Le Collectif Point G a le plaisir de vous annoncer sa prochaine soirée en date du : 8 OCTOBRE 2011 Start dès 22h...
IL N'Y AURA PAS DE PRé-VENTES !!!
L'entrée sera de 6euros SANS Cocktail de bien venues... Le vestiaire sera toujours au tarif de 1E/Article !!
Et pour vous servir, toujours au platines nos DJs résidentes, en leurs noms :

- Dj Boulie
- Dj Jo Pewpie
- Dj Cat
..... Et enfin DJ MissU* nous fera l'honneur de sa présence, et nous fera découvrir et voyager au grè de ses sons House, Electro, Trance, Club...
Une programmation aussi diverse que variée vous attend donc Samedi 8 Octobre au Studio... A vous de jouer...

* DJ MissU est une artiste Strasbourgeoise qui a déjà à plusieurs reprises mixé dans des endroits tels que le Living Room... Venez nombreu(x)ses à la découvrir !!!

 

Collectif Point G

 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 01:29

IL EST BEAU ! IL EST BEAU LE TOUT NOUVEAU CENTRE LGBTI !!

 

"La Station", c'est le nom du centre LGBTI Strasbourg Alsace, ouvrira officiellement ses portes le 15 octobre

 

 



Reportage de Alsace20 sur la remise des clefs du tout nouveau Centre LGBTI Strasbourg Alsace : "La Station" (et contrairement à ce que sous-titre la vidéo, 1) ce n'est pas un bar, même s'il y a un café associatif, mais bien plus que ça, 2) des bars gays il y en a depuis 30 ans à Strasbourg, 3) ce n'est pas que pour les gays, mais aussi pour les lesbiennes, les bisexuel-le-s, les trans', les interséxué-e-s, leur proches et leurs allié-e-s ;-) , 4) Jean Philippe Restoueix est président du centre et non directeur... mais bon, à part ça il est sympa le reportage :-D )

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 09:45

LE CENTRE LGBTI ALSACE LA STATION OUVRIRA SES PORTES LE 15 OCTOBRE 2011

 

Cliquez sur l'article pour l'agrandir

article-la-station.jpg

Plus d'infos concernant l'heure et le programme de l'inauguration nous parviendront plus tard. En attendant, pour pouvez toujours aller donner un coup de main pour les derniers aménagement -avec concours de montage de meubles- samedi 1er octobre à 10h au 7 rue des écrivains Strasbourg centre (près de la cathédrale ! Plus d'infos ici.

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 09:26

cigognes

 

Un jour les pauvres n'auront plus rien d'autre à manger que les riches...

(Une femme de la rue)

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 07:16
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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 02:37

LETTRE OUVERTE

DES BLACKWOMEN'S BLUEPRINT

A LA SLUTWALK

(MARCHE DES SALOPES)

 

BlackWomen's Blueprint

 

Publiée en anglais le 23/09/11

Traduction française de Sarah Ben

 

 

Nous, soussigné, femmes d'ascendance africaine et d'obédience non-violente, militantes, chercheuses, dirigeantes de diverses organisations ou courants de pensée voulons nous adresser à la SlutWalk (Marche des Salopes). D'abord, nous félicitons les organisatrices de leur mobilisation audacieuse et large pour mettre fin à la honte et aux reproches que subissent les victimes d'agressions et de violence sexuelles. Nous sommes fières de vivre aujourd'hui, dans une époque où les filles et les garçons ont l'occasion d'assister à des actes de résistance extraordinaires contre l'oppression des femmes et de pouvoir contester les mythes qui entretiennent, partout, la culture du viol.

 

Les propos du policier de Toronto qui ont déclenché l'organisation de la première SlutWalk ont servi à banaliser, omettre et nier l'expérience permanente de l'exploitation sexuelle, des agressions et de l'oppression vécue par les femmes. Ils constituent une attaque contre notre conscience collective. Nier un viol, ou d'autres violences à l'encontre du corps d'une femme, en invoquant sa façon de s'habiller, son comportement au travail, sa toxicomanie, sa classe, et, lorsque son corps est noir ou bronzé, sa race, nous amène à réaffirmer clairement qu'aucune femme ne mérite d'être violée.

 

Ce que nous questionnons

 

Nous sommes profondément inquiètes. En tant que femmes et filles Noires nous ne trouvons aucun espace dans la SlutWalk. Aucun espace sans équivoque pour dénoncer les viols et les agressions. sexuelles tels que nous les avons, nous, expérimentés.  Nous sommes perplexes face à l'utilisation du terme « salope » (Slut) et des implications de ce mot, un peu comme si on affirmait que nous devrions nous réapproprier le mot « pétasse » ou « négro ». La manière dont nous sommes perçues et ce qui nous arrive, avant, pendant et après une agression sexuelle dépasse largement notre façon de nous habiller. Cela est fortement lié à notre histoire particulière. Aux États-Unis, c'est l'esclavage et Jim Crow (enlèvements, viols, lynchages et fausses représentations de genre) combinés, plus récemment, la lutte des femmes Noires migrantes, qui ont façonnés nos sexualités féminines Noires : le mot « salope » fait écho à des réalités différentes pour les femmes Noires. Nous ne nous reconnaissons pas, ni ne voyons nos expériences reflétées dans SlutWalk et, surtout pas, dans son intitulé et son label.

 

En tant que femmes Noires, nous n'avons pas le privilège ou l'espace de nous appeler « salope » sans valider l'idéologie déjà historiquement enracinée et les discours récurrents sur le « Quoi? » et le « Qui? » est la femme Noire. Nous n'avons pas le privilège de jouer sur les représentations destructrices, gravées pour des générations dans la conscience collective, sur nos corps et dans nos âmes. Bien que nous comprenions l'élan positif derrière l'utilisation du mot « salope », comme expression choquante permettant de visibiliser un mouvement anti-viol, nous sommes gravement préoccupées. Pour nous, la banalisation du viol et l'absence de justice sont vicieusement entremêlées avec le discours consistant à contrôler nos sexualités et à denier notre humanité et donc notre droit légitime à recourir à la justice. Cela est lié à l'idéologie institutionnalisée qui fait de nos corps des objets sexuels, des propriétés, ou encore des spectacles de la sexualité et du désir sexuel déviant. C'est lié à l'idée courante que nos corps, qu'ils soient vêtus ou dévêtus, ne peuvent être violés, que ce soit sur le marché aux esclaves, dans les champs ou sur les écrans de télévision. L'acceptation de spéculations « intellectuelles » permanentes consistant à se demander « ce que la femme Noire veut », « ce dont elle a besoin » et « ce qu'elle mérite » a depuis longtemps, permit de franchir largement les limites des hypothèses relevant de sa façon de s'habiller.

 

Nous savons que la SlutWalk est un appel à l'action et nous vous avons entendu. Pourtant, nous hésitons à prendre la décision de répondre à cet appel car, cela signifie se joindre à quelque chose, ou à soutenir quelque chose, dont même le nom illustre la manière dont les mouvements de femmes « ordinaires » (= « blanches », ndlt) ont, à plusieurs reprises dans l'histoire, déjà exclu les femmes Noires, même dans des espaces où notre participation devrait être centrale. Nous nous demandons encore Comment?, Pourquoi? et Quand?, au point de vous interpeller sur le point de blocage qui fait que ce mouvement, pourtant basé aux États-Unis, n'a pas inclut substantiellement des représentantes des femmes Noires pour dénoncer la culture du viol, dans la préparation de la SlutWalk?

 

Les femmes Noires ont travaillé sans relâche depuis les clubs de femmes de couleur du 19ème siècle, pour débarrasser la société des expressions sexistes et racistes courantes comme « salope », «chienne», «chaudasse», « mama », «noiraude», « bois d'ébène » mais aussi, pour construire nos propres identités et représentations, par et pour nous-mêmes, afin de redéfinir ce à quoi les femmes comme nous, ressemblent. Bien que nous soutenons avec force le droit d'une femme à porter ce qu'elle veut, quand elle veut et où elle veut, dans le cadre d'une SlutWalk nous n'avons pas le privilège de pouvoir marcher dans les rues de New York, Detroit, Washington, Atlanta, Chicago, Miami, L.A. etc... En effet, nous ne pouvons marcher, que ce soit couvertes ou court-vêtues, en nous appelant « salopes » et penser que cela va renforcer la sécurité des femmes de, et dans, nos communautés. Que ce soit dans une heure, dans un mois ou dans un an.

 

De plus, nous souhaitons veiller à ne pas créer de la confusion pour nos filles en leur faisant croire que nous pouvons nous revendiquer comme « salope » alors que nous sommes encore en train de combattre le mot «pétasse», qui découlent du mot « pute » ou « putain », ou encore le mot « chienne », qui avait pour but de nous déshumaniser. Enfin, nous ne voulons pas encourager nos jeunes Noirs, nos pères, nos fils et nos frères à « saloper » l'identité des femmes Noires, en banalisant ce terme, l'arborant sur des T-shirts, des macarons, des dépliants et des brochures.

 

Le privé est politique.  Pour nous, le problème de la banalisation du viol et l'absence de justice sont étroitement liés à la race, au sexe, à la sexualité, à la pauvreté, à l'immigration et à la communauté. En tant que femmes noires en Amérique, nous devons faire attention à ne pas oublier cela afin d'éviter une identification qui pourrait nous perdre plutôt que nous libérer. Ce n'est qu'un mot mais nous ne pouvons pas nous permettre de nous en étiqueter : nous ne pouvons revendiquer la rhétorique déshumanisante utilisée contre nous, et ce, dans quelque mouvement que ce soit. C'est en apprenant des grands mouvements comme le mouvement des droits civiques, celui pour le droit de vote des femmes, du nationalisme noir et des mouvements black feminists que nous pourrons construire véritablement le changement, sans utiliser des mots archaïques qui, dès l'origine, n'ont jamais été nôtres, mais qui se sont imposés à nous à travers un processus de déshumanisation et de dévaluation.

 

Ce que nous demandons

 

Sœurs de Toronto, le viol et l'agression sexuelle est une arme radicale de l'oppression, et nous pensons également qu'il faut des individus radicaux et des stratégies radicales pour les stopper. Dans cet esprit, et parce qu'il y a énormément de travail à faire et un grand potentiel pour le faire ensemble, nous demandons à ce que la SlutWalk soit encore plus radicale et rompe avec ce qui a été historiquement l'effacement des femmes Noires et de leurs besoins particuliers, de leurs luttes particulières ainsi que de leur potentiel spécifique ou leurs contributions aux mouvements féministes et à tous les autres mouvements.

 

Aux États-Unis, les femmes sont racialement et ethniquement diverses. Chaque choix tactique pour gagner des droits civils et humains ne doit pas simplement susciter une « consultation » des femmes de couleur, il doit être discuté avec, au centre de nos préoccupations, toutes les expériences collectives et communautaires tant pour le lancement, le développement que le maintien du mouvement.

 

Nous demandons que la SlutWalk prenne des mesures radicales pour prendre conscience de l'histoire des gens de couleur et qu'elle intègre des femmes de couleur de façon à respecter notre culture, notre langage et notre position particulière.

 

Nous demandons que la SlutWalk envisage de s'engager dans un processus de re-formulation de son nom et nous croyons que, vue la popularité actuelle de la Marche, ses milliers de partisanes n'abandonneront pas le mouvement juste parce qu'il a changé de « label ».

 

Nous demandons que les organisatrices de la SlutWalk prennent également d'autres mesures pour mettre fin à la banalisation du viol à tous les niveaux de la société. Il faut trouver les moyens de mettre fin à l'utilisation du mot «viol» comme s'il s'agissait d'une métaphore, de même qu'à l'utilisation d'un langage destiné à déshumaniser et à dévaluer, un langage créé pour perpétuer les structures racistes et sexistes.

 

Dans l'idée de construire un mouvement révolutionnaire pour mettre fin aux agressions sexuelles, aux mythes sur le viol et à la culture du viol, nous demandons que la SlutWalk se développe à travers une authenticité et une solidarité véritables afin d'organiser des marches et des mobilisations dépassant la SlutWalk. Il est nécessaire de développer une approche plus critique, de réaliser un plan plus stratégique pour faire tenir un mouvement sur le long terme. Celui-ci devra rassembler des femmes qui exigent le respect de l'intégrité physique de tous les êtres humains dans tous les pays, toutes les communautés, toutes les familles afin de faire retentir un NON collectif face à la violence faite aux femmes.

 

Nous serions heureuses de nous réunir avec les organisatrices de la SlutWalk pour discuter de son potentiel intrinsèque, visible à travers son développement mondial et le grand nombre de participant.e.s qu'elle a rassemblés avec dynamisme. Nous serions heureuses de pouvoir engager un échange critique avec les organisatrices de la SlutWalk quant aux stratégies à mettre en œuvre pour être à la hauteur des responsabilités qu'exige la participation de milliers de femmes et d'hommes, au Brésil, à New Delhi, en Corée du Sud et ailleurs. Car ces marcheurs.euses, ces manifestant.e.s qui sont rentré.e.s chez eux.elles et dans leurs communautés pour vivre leurs vies, continuent à avoir besoin de sécurité et de revenus. Nous serions heureuses de discuter du travail à venir et de la façon dont il peut être fait en collaboration avec des groupes différents à travers les frontières, pour mettre fin aux violences sexuelles au-delà des marches.

 

En tant que femmes de couleur situées à l'intersection de la race, du sexe, de la sexualité, de la classe et de plus, nous allons continuer à travailler sans relâche dans la lutte pour démanteler les systèmes d'oppression dont les inacceptables objectifs entravent notre vie quotidienne. Nous allons continuer à lutter pour le développement des politiques et des initiatives qui donnent la priorité à la prévention primaire des agressions sexuelles, respectant les femmes et les droits individuels, et respectant également les médiations et les libertés tout en tenant les responsables comme des délinquants. Nous réclamerons systématiquement justice que ce soit en s'appuyant sur le droit gouvernemental ou sur le droit communautaire, ou encore à travers des stratégies internes aux communautés de celles qui ont été agressées, et nous continuerons à nous organiser pour mettre fin aux violences sexuelles exercées sur des personnes de tous horizons, de tous sexes, toutes sexualités, toutes races, toutes origines ethniques, de toutes histoires.

 

 BLACKWOMEN'S BLUEPRINT

Pour voir les (nombreuses) signataires du texte

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